vendredi 19 juillet 2013

La première chose qu'on regarde

Cet auteur fut la révélation de l'année, et on le comprend, son nouveau roman est fort beau !
Pour ma part, je l'ai même préféré à "La liste de mes envies".
L'histoire est tout d'abord rocambolesque, ensuite tragique mais traversée de  forces détails humoristiques, toutefois, il ressort  une notion d'espoir qui fait grandir le héros.

Imaginez : Arthur a 20 ans,  beau garçon, garagiste de son état, vit dans la petite commune de Long, sise dans la Somme (687 habitants, précisions de l'auteur) habite une petite maison à la sortie du village.
Un soir, alors qu'il est assis en débardeur et caleçon schtroumps sur son canapé IKEA 3 places (car il n'y a que 40 Euros de différence avec le 2 places), on frappe à la porte. Après un "c'est qui", il ouvre et se trouve face à face avec Scarlett Johansson !
Or, Arthur adore les grosses poitrines !
Mais où veut nous entraîner Grégoire Delacourt ?
La réalité est moins belle que le rêve, et nos 2 cabossés de l'enfance vont essayer ensemble de définir leur "qui suis-je ?" Entre échange d'amour et de désespoir,  une erreur de mot peut tout anéantir.
Grégoire Delacourt, ne tente-t-il pas dans ses romans d'exorciser les propres fêlures de son enfance ?

Où que vous soyez, mer, montagne, campagne, bateau,  à l'étranger, vous devez absolument lire ce magnifique roman.
Bien entendu Dorimène reste à votre écoute pour des échanges d'impressions, comme habituellement.... 

1 commentaire:

  1. chère Michèle,

    Je viens de terminer La première chose qu'on regarde et là encore je n'ai pu me détacher de ce livre que j'ai lu presque d'une traite.

    Grégoire Delacourt, en racontant avec des phrases courtes et percutantes l'histoire tragique de ces personnages beaux comme des stars d'hollywood mais cassés à l'intérieur fait mouche à nouveau. Ici encore, l'amour, le manque d'amour, l'enfance, les blessures, les fausses apparences, des sujets universels sont au coeur du récit et nous font vibrer.

    Certes ses livres sont assez noirs mais il y a quand-même une lueur d'espoir à la fin.

    A plus tard pour un autre bavardage littéraire!

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