lundi 14 juillet 2014

La crue de juillet

IL y a fort longtemps que je n'avais connu un tel ennui en lisant un livre !
Ma première lecture datant du début d'année, et devant les arguments louables qui me furent prodigués, j'en tentais une nouvelle.  Mes impressions furent identiques à la première. Encore pire, connaissant l'histoire, mes attentes restèrent sans espoir et mes découvertes négatives. 
L'histoire est fort ténue, Thérèse jeune journaliste, en presque rupture avec son employeur qui la rémunère en espèces, arrive dans un pays (sans doute  un pays de l'est ?) afin de rencontrer un peintre célèbre, mais rien ne se passe comme prévu. Son ami chez qui elle devait loger est absente, et, les jours précédents,  de violents orages ont provoqué une crue du fleuve, occasionnant un accident,  dans lequel périrent une mère et son enfant. L'ambiance étant donc plus que morose. Thérèse traîne son ennui, sa tristesse, lorsqu'elle croise dans un restaurant, un homme qui lui plaît beaucoup. La conversation s'engage, il y a plusieurs rencontres,  elle le poursuit, le harcèle, et va faire pipi dans un parc (ce passage comporte de nombreux détails) après qu'il l'eut repoussée. Tout cela dans une grisaille infinie, avec le fleuve toujours omniprésent.
Lui aussi est un homme a problèmes, sa mère étant folle et son épouse n'a plus toute sa raison. De quoi être effrayé par les femmes. Bref une histoire floue s'engage entre eux qui se terminera bien (enfin...) lors d'un concert.
Je renouvelle que ce commentaire n'engage que moi, car je sais que cette auteure est reconnue, sans doute ne suis-je pas assez moderne pour ce genre de littérature contemporaine.
A bientôt pour une prochaine lecture.


1 commentaire:

  1. Je ne peux que confirmer ce qu'exprime fort bien Michèle. En effet, ce texte n'a d'intérêt que s'il revendique une mise en évidence de l'impasse dans laquelle
    se trouve les personnages, mais cela est bien mince.
    Point fort : il est court !
    Michèle Pagès

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