lundi 25 juillet 2016

Les enquêtes de Setna

Voici quelques temps déjà que Dorimène ne s'était penchée sur des pages de cet auteur pour qui elle a cependant, une certaine admiration, ayant une affection pour ce magnifique pays qu'est l'Egypte.
Il nous propose ici, une énigme mystérieuse sous le règne de Ramsès II.
Setna, fils cadet du grand pharaon est un jeune prince aux multiples connaissances, doublé d'un grand magicien. Accompagné de Sekhet, jeune femme aux dons exceptionnels en médecine, ils vont tenter de déjouer le complot du mage noir, qui s'est approprié le vase scellé d'Osiris, vase unique contenant le secret de la vie ainsi que de la mort, et s'il est ouvert, son pouvoir pourrait anéantir l'Egypte.
Une foultitude de rebondissements intervient contenant de multiples dangers, mais leur amour les guide et les protège des forces du mal.
Toutefois, l'énigme est ténue malgré les nombreux pièges et maléfices décrits, le récit s'éternise, et les 4 volumes pour cette histoire ne semblent pas nécessaire.
Néanmoins, les dessins évoquants  diverses scènes de la vie quotidienne de cette époque, qui se trouvent dans différents tombeaux, permettront à ceux qui connaissent ce fabuleux pays, de refaire une partie du voyage.

samedi 2 juillet 2016

Le sourire étrusque

Dorimène remercie vivement l'ami qui lui fit découvrir cet auteur. Ce livre est magnifique !
Salvatore est un vieux paysan rustre, de l'Italie du sud. Il se rend à Milan chez ses enfants, afin de passer divers examens médicaux, car il est atteint d'un cancer avancé. Il donne à sa maladie le nom de "rusca" petit furet femelle qui lui a appartenu jadis. Son humeur vire à l'aigre car il déteste Milan, ville toujours grise, triste, où le pain est fade, et les poires n'ont aucun goût !
Cependant, au cours du voyage, alors qu'il attend son fils dans un musée, il découvre un sarcophage étrusque. Il est alors  intrigué, puis subjugué par le sourire indescriptible à la fois calme et voluptueux du couple reposant sur le couvercle. Son fils apportant peu de réponses à ses nombreuses questions, il s'en ouvrira à sa belle-fille, qui est une spécialiste de l'art. L'art cette chose absolument inutile !
A l'arrivée au domicile de ses enfants, avec une mauvaise foi manifeste, Salvatore ne cesse de critiquer,
parfois avec ironie la vie de ses enfants :  sa belle-fille trop maigre, l' appartement sans vue,  le ciel toujours gris ! Toutefois, jaillit une étincelle lorsqu'il découvre son petit-fils, Bruno. En plus, ce prénom était celui qui lui avait été donné lorsqu'il était dans le maquis. Heureuse coïncidence ?
La cohabitation n'est pas toujours des plus heureuse, Savatore refusant de changer ses habitudes, pourtant il ressent un amour immense pour le bébé à qui il décide de transmettre avec une grande tendresse,  son savoir campagnard
Il veut léguer une part de lui-même à cet enfant, afin que perdure en lui un peu de son histoire. Entre eux s'installent des habitudes, une complicité, une certaine compréhension, le bonheur. Lors d'une promenade, ils font la connaissance d'Hortensia, veuve charmante et douce qui saura donner les bons conseils. Une profonde amitié liera bientôt Salvatore et Hortensia, qui virera à la tendresse, à l'amour.
Mais la "rusca" s'agite dans le corps meurtri, permettra-t-elle qu'ensemble ils connaissent la plénitude dans le bonheur ? Auront-ils droit eux également à la sérénité du sourire étrusque ?